Il
n'est
pas
nécessaire
(comme
le
croit
Lamark)
qu'il
y
ait
un
changement
de
vent
pour
qu'il
y
ait
un
changement
dans
l'état
du
ciel.
(Voyez
Lamark,
Journal
de
physique,
I.
56.
p.
124).
Il
est
bien
démontré
que
la
température
de
l'air
suit
une
loi
décroissante
à
mesure
qu'on
s'élève
et
que
par
conséquent
l'on
peut
alors
tenir
d'autant
moins
d'eau
en
dissolution.
Supposons
maintenant
(et
c'est
effectivement
ce
qui
a
lieu
très
souvent)
que
le
soleil
frappe
un
terrain
humide.
L'air
s'échauffera
et
en
même
temps,
il
se
formera
de
la
vapeur
d'eau
qui
se
mêlera
à
l'air
sans
troubler
sa
transparence
;
mais
à
mesure
qu'en
vertu
de
sa
chaleur
acquise
l'air
s'élèvera
et
établiera
un
courant
vertical,
il
se
refroidira
en
se
mêlant
avec
l'air
froid
et
par
conséquent
il
pourra
laisser
précipiter
de
la
vapeur.
C'est
ainsi
que
j'expliquerai
ces
pluies
abondantes,
ces
averses
qu'on
a
quand
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